Dans ce clip vidéo de témoignage, l’agriculteur Fayssal Al-Ek explique les avantages obtenus grâce au système hydroponique et aquaponique financé par PRIMA installé dans la région montagneuse d’Akkar Al-Atika. L’installation s’étend sur une superficie de 63 mètres carrés et peut accueillir 1 000 plants. Il remarque qu’il faudrait 200 mètres carrés de champ ouvert pour accueillir le même nombre de plants. Bien que le coût d’investissement initial soit élevé, il espère un recouvrement complet du coût du capital d’ici un à deux ans. Il attribue cela au fait que le système permet d’avoir de 8 à 9 récoltes par an, selon les conditions météorologiques. Comme il n’y a pas d’accès direct à l’eau dans cette zone, l’eau a été amenée à partir d’une source située de 7 à 8 kilomètres de là. Une fois opérationnel, il lui suffit d’apporter un gallon d’eau de chez lui pour compléter l’eau du système. Le système utilise 90 pour cent d’eau en moins par rapport à la culture de légumes en plein champ! Le système hydroponique a besoin d’un apport de nutriments tandis que le système aquaponique obtient tous les nutriments nécessaires des poissons élevés dans des aquariums. Fayssal souligne que le poisson peut également être consommé et que, comme il est riche en protéines, il remplace la viande, ce qui est particulièrement bénéfique en hiver. Fayssal est clairement pratique et nous guide tout au long du processus de préparation des plateaux de semences et de mise en graines, nous montrant comment les plants sont transférés vers le système hydroponique et les instruments qu’il utilise pour vérifier la qualité de l’eau.
Fayssal Al-Ek est un membre actif du laboratoire vivant Mara-Mediterra établi dans la montagne d’Akkar Al-Atika, supervisé par l’Université libanaise de Tripoli, au Liban.